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mémoires de mes déboires sentimentaux et sexuels

Mercredi 13 juillet 2011 à 19:55

 2.1

 

Après cet épisode, j’ai été beaucoup plus détaché vis-à-vis de mes rencontres en soirée.

On se roulait des pelles, on s’échangeait nos numéros (souvent tout aussi faux que le prénom que je leur donnais), en bref je m’amusais, j’apprenais à user de mon tout nouveau pouvoir de séduction chèrement acquis et testais mes limites. Je me sentais invincible, j’avais l’impression que je pouvais avoir tout les mecs que je voulais….

Pourtant, aucun de ce que je rencontrais ne m’intéressait. 

Mardi 12 juillet 2011 à 17:53

 Chapitre II

 

 

Pendant un certain temps ma vie sentimentale… et sexuelle ressembla au désert de Gobi !!

 

2.1

 

Après, quelques rencontres sans importance et sans lendemain se sont succédées. Enfin je ne dirais pas sans importance, elles ont eu de l’importance pour moi dans le sens ou je me suis enfin rendu compte du pouvoir que je pouvais avoir sur les hommes, de l’effet que je faisais, du désir que je pouvais faire naître…

Cependant, ses hommes rencontrés dans des bars, que j’avais embrassés dans un coin et après avoir échangé nos numéros, j’espérais toujours le lendemain qu’ils me rappellent, qu’ils veuillent me revoir…

 

On a eu Julien, un beau black rencontré à une soirée pour la nouvelle année.

En rentrant, au milieu de la nuit avec mes amis (Jules, Pierre, Agnès et Anna) je me suis rendu compte, au vestiaire de la boite, que je m’étais fait voler mon manteau avec dedans : mon téléphone, ma carte Imagin-R et mes clopes L Bonne Année ! Sur le chemin pour aller chez Anna, (chez qui je dormais), il s’est mis à neiger, heureusement Jules m’a prêté sa veste, car les petites robes de soirée tant sexy qu’elles soient ne sont pas faites pour les expéditions dans le grand nord ! De plus, j’ai du décider d’arrêter de fumer malgré moi ! Le lendemain je rentre chez moi, (seulement un petit Tshirt sur le dos), quand j’allume mon ordinateur, Anna me « saute » dessus  sur Msn ;

 « A. !!!!!!!!!!!!!! tu as oublié ton portefeuille chez moi !!!!!!! » et rebelote ! Encore 30 min de métro sans manteau avec la gueule de bois du 1er janvier !

Pourtant, j’en n’étais point attristée ! Malgré le fait, qu’on m’avait volé un super Trench en laine tout neuf, mon téléphone, ma carte de transport et que je devais me taper 2 aller-retour Nation- Place d’It, par -5°C avec une migraine atroce, j’étais la plus heureuse des femmes !

 En effet, après un vide total, d’une durée d’environ 1an dans ma vie sentimentale, je remontais enfin en scelle !

 

Le 2 janvier, réunion de famille en banlieue. J’y retrouve ma famille et ma super maman, qui grâce à ses contacts à réussi à me racheter un téléphone avec tous les donnés de ma carte SIM. À peine arrivée que j’allume se nouveau portable, bien sur je reçois tout les messages des meilleurs vœux de bonheur etc.… ET HUIT appels en absence d’un numéro inconnu et un message vocal de ce même numéro… suspense ! Vous ne devinez pas de qui il peut bien s’agir ? Mais si ! Mais c’est bien sur ! De Julien mon beau black !

Le pauvre choupinou, il était persuadé que je lui avais donné un faux numéro ou que je mettais foutu de ça gueule !

Comme, de toute évidence, je n’avais pas de crédit, j’ai attendu encore 5 jours avant de le rappeler !

 

Au final, cette folle histoire était une bonne et une mauvaise chose.

J’ai revu Julien deux semaines après, mais ce fut la dernière fois. Goûts musicaux trop différents !

La raison officielle, c’est qu’il insistait pour venir chez moi, mais que moi à l’époque j’étais trop chaste et pure pour inviter un garçon inconnu ou presque à rentrer dans l’intimité de mon chez moi pour une folle partie de jambe en l’air ! Même si mes critères musicaux sont très stricts et rédhibitoires dans le choix de mes compagnons !

 

PS: ma tentative pour arrêter de fumer fut un échec!

Mardi 12 juillet 2011 à 17:49

 Chapitre I

 

Il y a eu le 1er. Il s’appelait Charlie. Nous étions amis depuis des années. C’était mon meilleur ami. Il n’était pas grand, il n’était pas beau, il n’était pas mince. Il avait un charme incontestable et de grands yeux d’un bleu océan à s’y baigner. 

Un jour, j’ai appris par une amie en commun, Carmen, que Charlie était amoureux de moi depuis plusieurs années. Cependant, le considérant comme un grand frère, je n’ai pas voulu prendre le risque de perdre cette amitié qui existait entre nous. Une amitié si rare entre un homme et une femme. Et soit dit en passant, nous n’avions pas du tout la même façon de concevoir la vie à deux.

Et pourtant… Au bout de deux ans, après un ultimatum, j’ai fini par céder. Je n’ai bien sûr pas pu résister aux promesses hasardeuses du style : «  On est fait pour être ensemble, rien ne pourra jamais nous séparer. »

On n’a pas attendu longtemps avant de passer aux choses sérieuses ! C’était notre 1ère fois pour tous les deux. On aurait pu imaginer que comme nous étions amoureux l’un de l’autre que l’on se connaissait bien… que ça aurait été un moment romantique, magique et inoubliable ?! Cependant, pas vraiment ! C’est sur que c’était inoubliable ! Mais pas comme je me l’étais imaginé ! En effet, qui peut s’attendre à perdre sa virginité sur la musique des Walt Disney ? N’est pas cocasse ? Heureusement j’ai eu du bon sens et j’ai changé la playliste ! Ce fût Nora Jones, un peu mieux n’est ce pas ? Toutefois ! Le reste n’était pas folichon !

Le problème c’est que, après cela, Charlie c’est révélé être un petit ami pitoyable. Je passerais les détails, mais les grandes lignes : il n’aimait pas le sexe, il était radin, pas attentionné pour un sous…

Pourtant, moi jeune fille sensible j’ai continué à m’attacher !

Puis après une semaine de silence radio, coup de téléphone :

« Blablabla… ce n’est pas toi…. C’est moi… blablabla …. T’as rien fait de mal… blablabla…. Mais je crois que je t’aime plus… mais ce n’est pas de ta faute… blablabla… »

 

 

Depuis cette histoire, le peu de confiance que j’avais en la gente masculine fût réduite à un niveau proche du néant !

 

Et la moral de l’histoire, qui a été rabâché depuis des années et bien sur qui sera dit et redit pendant encore de nombreuses décennies… : ne jamais sortir avec son meilleur pote !

 

C’est vrai ! au jour d’aujourd’hui on est encore ami, mais plus comme avant ! 

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